Bilan psychologique
Psychologue à Fréjus, j’établis le bilan psychologique du patient pour faire le point. En général, ce document est requis pour prendre de nouvelles dispositions. La demande peut être personnelle ou provenir d’un tiers (famille, médecin, justice ou institution). Le bilan psychologique pour enfant, pour adolescent ou pour adulte, est réalisé à partir d’outils et de techniques de mesure validés. Le bilan considère tant les troubles émotionnels que comportementaux du patient. Celui-ci passe une série de tests, selon les besoins de précision requis. C’est ainsi que le bilan est établi en utilisant un test de QI (quotient intellectuel) ; le patient peut aussi être soumis à un test de personnalité ou d’autres tests psychométriques.Le bilan psychologique pour les troubles émotionnels et comportementaux
Le bilan psychologique pour les troubles émotionnels et comportementaux du patient contribue à mesurer son état de santé mentale.Test de QI
Le QI (ou quotient intellectuel) est une mesure résultant de tests pour évaluer l’intelligence de manière standard. A partir de tests comprenant l’observation, la réflexion et le raisonnement, la capacité de déduction ou de compréhension, la personne obtient un total de points, le chiffre qui détermine son QI. Connaître cette information est utile pour le patient, qui apprend à mieux cerner ses aptitudes. Bon nombre de personnes ont mieux compris l’origine de leur malaise après un test de QI (enfant surdoué maintenu dans une classe inférieure à son niveau réel par exemple).
Test de personnalité
Le test de personnalité est constitué de séries de questions destinées à identifier chez une personne ses affinités en matière de comportement, de motivation, etc. Diverses classifications ont été établies pour départager les profils-types issus des tests, en fonction des tempéraments ou des préférences sélectionnées. Les responsables de ressources humaines ont souvent recours au test de personnalité lors de recrutement de nouveaux collaborateurs. En matière de psychologie, ce test constitue un début d’orientation de la thérapie à appliquer.
Le bilan psychologique pour les maladies mentales
Le bilan pour les troubles émotionnels comporte une dimension psychologique profonde. Il contribue à établir certains diagnostics. Le test d’efficience intellectuelle entre en considération pour cerner l’état de santé du patient.- Diagnostic de la maladie d’Alzheimer
- Diagnostic de la schizophrénie
- Diagnostic de l’autisme
La maladie d’Alzheimer désigne un processus de dégénérescence des fonctions cognitives de la personne. Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est établi à partir de plusieurs observations étalées dans le temps, en plus des tests spécifiques. La personne est sujette à des oublis, de plus en plus fréquents, sur divers sujets ou objets. La conception du temps et les habitudes de vie changent, et le patient devient irritable et présente des troubles de l’humeur…
La schizophrénie est une maladie mentale, présentant des symptômes variables. Le diagnostic de la schizophrénie est difficile à établir. Il peut se confondre avec des manifestations de troubles de l’adolescent. Toutefois, le délire, les phases psychotiques s'alternant avec la phase de calme permettent d’identifier la pathologie. Un traitement médicamenteux peut être préconisé par le médecin. Les manifestations de la maladie comprennent des troubles du sommeil, des obsessions, des phobies, des phases de paranoïa, l’oubli des tâches courantes (nettoyage, habillement…), l’isolement et la dépression… Le risque de suicide est fréquent chez les schizophrènes.
L’autisme caractérise l’individu qui, bien que vivant entouré de gens et d’un environnement bien concret, se considère comme coupé du monde extérieur. Les perceptions de l’autiste sont limitées à quelques objets, sujets, dans l’espace et dans le temps. Pour établir le diagnostic de l’autisme, il faut d’abord considérer les critères de l’autisme (références officielles), procéder à une évaluation fonctionnelle du sujet et, enfin, rechercher d’autres pathologies qui y sont liées, appelées "comorbidité". Chez l’enfant, dès l’âge de 18 mois, un comportement minimaliste (quelques jouets, un aliment seulement…), le manque d’émotion, la faible étendue des jeux, un très faible relationnel… constituent des signes menant à consulter un psychothérapeute.